Interférences (réalisé)
Un projet de collaboration avec : Université du Québec à Montréal, Collège Montmorency, CR34TE, ainsi que PLAN – Pôle lavallois d’enseignement supérieur.
Un projet de collaboration avec : Université du Québec à Montréal, Collège Montmorency, CR34TE, ainsi que PLAN – Pôle lavallois d’enseignement supérieur.
Sarah Libersan est designer d’expérience interactive ayant œuvrée notamment pour La boîte interactive et Hub Studio à Montréal. Elle s’intéresse, dans le cadre de sa maîtrise en design à l’université de Montréal, à l’éco-conception des projets de création numérique. Sarah est également une finissante du programme de Médias interactifs. Pascale Tétrault s’intéresse aux formes expérimentales de narration issues de l’utilisation conjointe de la poésie et de l’art robotique. Elle développe des sculptures dynamiques autonomes, des machines à échelle intime qui racontent des histoires dans l’espace physique. Ses pièces accordent une attention particulière aux gestes et aux circuits : elle les considère comme partie prenante des récits racontés. Elle poursuit actuellement une maîtrise en Fine Arts à l’université Concordia. Elle est aussi une ancienne étudiante du Programme en Médias Interactifs de l’UQÀM. Les trois membres externes du jury étaient présents en classe le 27 septembre 2022 pour la sélection des propositions les plus porteuses. Parmi les cinq propositions présentées, deux ont été retenues et jumelées en un seul projet. Ce projet, nommé Systema, a été réalisé au Centre de la nature, localisé dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul à Laval, pour y situer une expérience déambulatoire interactive. Cet espace naturel urbain permet une liberté dans la création d’univers uniques, dans l’optique d’offrir aux participants une expérience de rencontre authentique, dans un but de réfléchir et d’expérimenter de nouveaux rapports entre l’humain, la technologie et la nature.
Il s’est déroulé en avril 2023 au Centre de la nature de Laval : le projet Systema propose une expérience de déambulation qui remet en question la dichotomie nature-culture et l’anthropocentrisme.
Le projet propose ainsi une œuvre complètement distribuée à travers le parc au moyen d’appareils interactifs modulaires interdépendants. Ces modules forment entre eux trois systèmes différents : le système social, le système technologique et le système naturel. Les dispositifs qui constituent le système social mettent de l’avant et augmentent les relations entre les membres du public. Inspiré de cet émoji des plus populaires sur les réseaux sociaux, l’utilisateur pourra appuyer sur des boutons like intégrés sur les troncs d’arbres. Normalement utilisé comme marqueur d’appréciation sociale sur les plateformes numériques, le bouton like est ici détourné vers le monde physique. L’accumulation des interactions avec les arbres permettra de révéler la végétation printanière et d’installer et moduler une ambiance sonore euphorisante. Les artefacts numériques qui forment le système technologique laissent place à l’agentivité des machines.