- Période d’exposition : Hiver 2026 à juin 2026 (échéance à revoir)
Exposition : Les Ponts de l’île-Jésus, présentée par : Luc Melanson (Illustrateur et artiste visuel) en partenariat avec le PLAN.
Résumé : une quinzaine (15) d’affiches mettant en valeur les ponts et les berges de Laval. Chaque affiche présentera l’histoire de ces structures, leur conception, leur évolution et leur rôle dans le développement du territoire.
Histoire de la Ville de Laval : Au 17e siècle, il n’y avait pas de ponts permanents reliant l’île Jésus au reste de la Nouvelle-France. Les colons dépendaient surtout des canots, radeaux ou bacs pour traverser la rivière des Prairies. L’île était relativement isolée, ce qui limitait le commerce. L’économie locale était autarcique et le développement était ralenti en comparaison avec des régions mieux connectées. Au 18e siècle, des bacs organisés (traversiers) furent mis en place à certains endroits, souvent gérés par des seigneurs ou par l’Église. Les échanges avec l’île de Montréal augmentèrent graduellement grâce à une meilleure organisation du transport. Au 19e siècle apparaissent les premiers ponts importants. Le pont Lachapelle (reliant Cartierville à Sainte-Rose) est inauguré en 1836. D’autres suivront au cours du siècle, facilitant les déplacements de personnes et de marchandises. Cela aura pour effet de favoriser la circulation de la main-d’œuvre et des idées, intégrant davantage l’île au tissu économique du Bas-Canada, puis du Québec. Les ponts ont agi comme vecteurs d’intégration économique et sociale pour les insulaires. Leur construction progressive a permis de passer d’un modèle isolé et autosuffisant à une économie régionale intégrée. Pour les colons de l’île Jésus, cela a signifié plus d’opportunités, plus d’échanges et finalement, une transformation durable du territoire.
Présentées dans l’espace public, ces œuvres auront aussi pour fonction de susciter un sentiment d’étonnement et de redécouverte. En replaçant ces structures familières dans un contexte historique et visuel inattendu, elles inviteront les citoyen·ne·s à porter un regard neuf sur leur environnement quotidien. En cela, le projet contribue non seulement à la valorisation du patrimoine local, mais aussi à une appropriation sensible du territoire.
Ce corpus trouvera naturellement sa place à l’Espace Vivant, installé à proximité du Collège Montmorency. On y retrouve les magnifiques arches de l’entreprise lavalloise de mobilier urbain artistique Bloom sur lesquelles pourront être mises en valeur les œuvres. Situé au cœur du quartier Montmorency, caractérisé par une grande concentration d’institutions de culture et de savoir (salle de spectacles, d’exposition et institutions d’enseignement), ce lieu accessible et très passant permettra l’accessibilité à un large public.